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ItemRussian Miter of Jerusalem Patriarchs (17th Century)(Saint Petersburg State University, 2019) Chesnokova, Nadezhda P.The archival records of the Posolsky prikaz (Ambassadorial office) in the Russian State Archiveof Ancient Acts (RSAAA) contain evidence for the intensive contacts between the Jerusalem patriarchand the Russian government in the first part of the 17th century. The file on the Moscow visit of the Jerusalem patriarch’s envoy, Archimandrite Anthimos, in 1643 has been preserved with unique completeness.This provides new details on the works included in the order: the list of icons and materials used, the names of icon-painters and silversmiths, information about the organization of the artistic process as a whole and, finally, the cost of the materials and works executed. The miter of the Jerusalem patriarchs was made four years after a similar item was created in the Kremlin’s workshops in 1640 for the archbishopof Sinai. After leaving Moscow, the miter was altered in a way. It remains nowadays in the Monastery of Saint Catherine at Mount Sinai. Originally, the lower diadem of the Sinai miter was ornamented with fur. Moreover, there was no cross on the upper round patterned plate. The gem stones were added during the alteration. While decorating the miter, the Moscow masters had used pearls only. The sources say the Sinai miter was just a reproduction of an existing exemplar created earlier by court masters. The Jerusalem patriarch’s headdress was based on the same sample. Thus, we can imagine how the Jerusalem miter looked before its alteration, although there were some differences between it and the Sinai example. As we have already mentioned, the top of the Sinai miter was decorated with pearls, not gem stones, unlike the patriarchal headdress
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ItemThe Ricontrans Project(Muzeul Naţional al Unirii Alba Iulia, 2019) Dumitran, Ana
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ItemOn the Features of the Translation of Greek Complex Words in the Initial Stages of the Church Slavonic Literature(Tomsk State Pedagogical University, 2019-07) Borisova, Tatiana
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ItemThe Chronology of the Murals in the Râmeț Monastic Church (Alba County, Romania) Based on a Reevaluation of the Dating of the Narthex Inscription(Muzeul Naţional al Unirii Alba Iulia, 2020) Dumitran, AnaLa découverte d’une inscription slavonne dans le narthex de l’église du monastère de Râmeţ (comté d’Alba) en 1966, sa relecture avec des moyens techniques spéciaux en 1978 et sa publication officielle en 1985 ont porté à l’attention des historiens le nom du peintre (Mihul du Criș-Blanc), le nom de l’évêque fondateur (arche- vêque Gélase), le roi régnant lorsque la nef de l’église était peinte (Louis d’Anjou) et l’année 1377. Les Ortho- doxes de Transylvanie auraient eu une hiérarchie ecclésiale organisée autour d’un archevêché et une école rou- maine de peinture en pleine affirmation. Toutefois, ces informations résultent incohérentes par rapport au con- texte politique ou ecclésiastique – les Roumains étant fréquemment invites a rejoindre le rite latin – et au con- texte artistique. À ce jour, Mihul demeure une figure singulièreet ses créations n’ont pas encore trouvé de termes de comparaison. La nouvelle lecture de l’inscription proposée dans cette étude part de la constatation que la dernière partie du texte, où se trouvent le nom, la mention du roi et la datation, demeure illisible (même après l’examen aux rayons ultraviolets, comme en témoignent les clichés pris en 1978, conservés dans le dossier de restauration et partiellement publiés en 1985). D’autres images ont été publiées pour soutenir la lecture proposée, en mettant en évidence les détails qui ont conduit à la lecture du nom Lodovic et de l’année 6885 (= 1377). Cependant, le type d’écriture et les traits linguistiques du texte de l’inscription suggèrent que les aspects paléographiques sont spécifiques à l’école d’orthographe fondée à Tarnovo par le patriarche bulgare Euthyme (1375-1393), plus tard diffusés par ses disciples en Serbie, en Moldavie et en Russie. La réforme d’Euthyme ne pouvait pas atteindre la Transylvanie en 1377. La prédisposition du peintre à écrire les mots tels qu’il les con- naissait dans sa propre langue témoigne du fait qu’il a appris le slavon quelque part en Transylvanie, très proba- blement auprès d’un moine serbe. L’inscription et, implicitement, les peintures de Mihul dateraient ainsi de la fin du xve siècle ou des premières décennies du siècle suivant. La comparaison avec l’inscription sculpté sur le socle de l’église de Feleac, datée de 1516, dont le texte contient des parties similaires à l’inscription de Râmeţ, suggère que le roi mentionné par Mihul était en réalité Vladislas II. Il est appelé LASL´U KRAL´ dans l’inscription de Feleac et le nombre de signes graphiques utilisés pour rendre ce nom s’inscrit parfaitement dans l’espace aujourd’hui illisible où le nom du roi a été transcrit dans l’inscription de Râmeţ. En utilisant la même méthode de distribution des signes dans l’espace afférent de l’inscription de Râmeţ, la période dans laquelle elle pourrait être peinte peut être réduite à l’intervalle 7011-7024 (= 1503-1516). Compte tenu du conflit entre Jean, évêque de Mun- kács, et Hilarion et Gélase, hégoumènes du monastère de Peri, il est fort possible que l’hégoumène Gélase ait été élevé au rang d’archevêque de Transylvanie. Un acte royal de 1494 semble d’ailleurs le suggérer. La résidence était censée se trouver à Feleac, mais il s’avère qu’elle aurait pu fonctionner en parallèle avec le diocèse de Feleac, sans nécessairement être unie à Rome. La possibilité d’installer Gélase à Râmeţ offre un point d’appui pour l’anti- quité de l’évêché de Geoagiu de Sus, évoqué dans l’acte de nomination de l’évêque Christophore en 1557, le mo- nastère de Râmeţ étant en fait la véritable (ou du moins la première) résidence de l’évêché ayant juridiction dans les parties méridionales de la Transylvanie. Un document de 1622 le désigne, en effet, comme « monastère de Geoa- giu (situé) à la limite du domaine Geoagiu (de Sus) » (Giogi klastrom s ez Giogi hatarban vagion). Un archevêque arrivé du nord, d’un espace familier avec l’art des Ruthènes, peut également expliquer le type de Deisis avec ar- changes et saints militaires représenté sur le mur oriental du narthex de Râmeţ. Le fait de peindre cette scène au début du XVIe siècle pose à nouveau le problème de la datation de la première couche de peinture, conservée dans la niche de la Proscomidie et à la jonction de l’iconostase avec le mur nord de la nef, pour laquelle la présente étude propose l’année création du monde 6895 (= 1386-1387). L’inscription en roumain, sculptée dans la pierre et placée au XVIIIe siècle à l’extérieur, sur le côté nord, au-dessus de l’entrée propose d’ailleurs cette date. La mention du nom du roi Matthias (Matiiaș crai) dans la même inscription peut fournir la limite inférieure d’une troisième étape de décoration de l’église, sa limite supérieure étant le milieu du XVIe siècle, étape où la nef, l’iconostase, et peut-être une peinture murale extérieure, furent repeintes. La dernière étape importante est liée au nom l’évêque Inocenţiu Micu-Klein, à l’initiative duquel l’autel a été repeint en 1741.
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ItemTexts and Icons in Worship, Communication, Propaganda(Muzeul Naţional al Unirii Alba Iulia, 2020) Borisova, TatianaLa présente étude se concentre sur le rôle joué par les textes liés aux icônes dans le culte, la commu- nication culturelle et la propagande des icônes lors de leur transfert. Ces textes se regroupent en trois catégories : les textes qui précèdent les icônes, les textes sur les icônes et les textes d’après les icônes. L’analyse de chacune de ces catégories aide à mieux déchiffrer la fonction et le rôle des textes dans la création et la perception, ainsi que dans les processus de transfert des icônes. Dans le cadre d’un transfert culturel, celui-ci se produit souvent dans un contexte où les signes verbaux se différencient des signes visuels. L’auteure donne quelques exemples de textes qui sont essentiels pour une interprétation exacte de certaines icônes russes transférées en Grèce du 5VIe au 5I5e siècle et détermine leur place dans la communication linguistique, spirituelle et culturelle. D’un point de vue mé- thodologique, elle s’intéresse aux conditions dans lesquelles les textes accompagnant les icônes russes devraient être étudiés, notamment dans le cadre de la recherche qui étudie le transfert de ces icônes russes en Grèce.
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ItemSaint Jean le Russe : pèlerinage et territorialité(RGH-La Revue de géographie historique, 2020) Seraïdari, KaterinaConstructed in a locality of Evia in 1951, the church of Saint John the Russian constitutes one of the most important pilgrimages of Greece. The article examines the religious, memorial and commercial parameters of this pilgrimage, as well as the dimension of territoriality and its deployment on three levels: a) the models of identification of the refugees who brought the relic of the saint from their native Cappadocia to Evia in 1924, after the population exchange between Greece and Turkey; b) the feeling of familiarity of Russian pilgrims who come massively to pray in front of the relic; and c) the logic of appropriation. Adopting a diachronic perspective, the article shows the fundamental role Russians have played in the establishment of the saint’s worship since 1881 – when the forearm of the saint’s relic was offered to Russian monks at the monastery of Panteleimon of Mount Athos. The Russian offerings of the nineteenth century, which are exposed in the museum next to the shrine, bring the proof of this continuity and inscribe current Russian visitors into a “lineage” of pilgrims. Through these marks of territoriality, the limits between familiarity and appropriation are redefined: although the saint was their compatriot, he has always decided to stay with those who were the first to recognize his sanctity (even before his death), that is the Orthodox of Prokopi. If the Russian offerings of the nineteenth century give temporal depth to the relationship between the saint and the Russian pilgrims, the dimension of territoriality that these objects evoke, takes another form in the case of the refugees’ descendants: for them, the Russian offerings are a source of pride (proving the international reputation of theirsaint) but also the legacy of their Cappadocian ancestors, the Karamanlides. This Orthodox population was speaking Ottoman Turkish, but wrote in Greek characters: as their current descendants stress, the Orthodox of Prokopi decided to lose the use of Greek language in order to be able to keep their Orthodox faith. Although this Turkish-speaking population constitutes a challenge to the Greek national rhetoric, the reference to the Russians manages to “des-Ottomanize” the Orthodox of Prokopi, since the regular contacts between the two groups started at the end of a period of military confrontations between the Russian and the Ottoman Empire (the Crimean War and the Russo-Turkish War of 1877-1878). The Russian offerings of the nineteenth century, but also the “Russian corner” (decorated with frescos of Russian saints) that one’s can find next to the reliquary of the saint, show the capacity of this site of pilgrimage to evoke other spaces (like Cappadocia, Mount Athos or Russia) and to develop, in a variety of forms, the dimension of territoriality.
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ItemRussian Sacred Objects in the Orthodox East(Muzeul Naţional al Unirii Alba Iulia, 2020-04) Gerd, LoraLa tradition du soutien russe aux églises orthodoxes de l’Orient et des Balkans a commencé a XVIe siècle et s’est poursuivie jusqu’en 1917. Au niveau gouvernemental, l’aide matérielle a été réduite et réglementée au XVIIIIe siècle, mais elle a gagné en générosité après 1830, en rapport avec l’évolution de la Question d’Orient et la rivalité des grandes puissances engagées au Moyen-Orient. L’article étudie le caractère et la distribution géographique du soutien de l’Église et du gouvernement russes, tout en observant que ces traits ont évolué dans le temps et qu’ils ont été in*uencés par les tendances politiques de certaines périodes. Il étudie aussi les nombreuses donations privées issues des pèlerinages en Terre Sainte et faites aux monastères d’Orient, aussi bien que celles résultant des relations personnelles avec le haut clergé. La tendance générale à augmenter les sommes et les dons jusqu’à la Première Guerre mondiale a été le résultat de la montée de la tension au Moyen-Orient et dans la Méditerranée orientale.
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ItemWritten Sources on 17th-century Russian Icons in the Orthodox East: An Introduction(Muzeul Naţional al Unirii Alba Iulia, 2020-04) Chesnokova, NadezhdaAu 5VIIe siècle, les icônes russes avaient déjà gagné les régions post-byzantines sous domination o1o- mane de l’Orient chrétien : les contrées grecques et balkaniques, l’Afrique du Nord et l’Asie Mineure, Crète, Chy- pre, la Palestine, la Syrie et le Liban. Les archives (peu étudiées) témoignent d’une exportation élevée de peintures religieuses russes dans l’espace méditerranéen. Une grande partie de ce1e documentation se trouve aux Archives Nationales des Actes Anciens de Russie (RCODo). Ces documents ayant appartenu autrefois à l’administration diplomatique, Posol’skij Prikaz, sont conservés dans le Fonds 52 et concernent les relations entre la Russie et les centres ecclésiastiques orthodoxes situés dans l’Empire o1oman. Au 5VIIe siècle, les œuvres russes qui circu- laient en Orient étaient en grande partie le fruit des activités évergétiques des grands princes et des tsars, mais le commerce jouait aussi un rôle important dans leur transmission. À en juger par le grand nombre d’oeuvres qu’ils possédaient, leur qualité artistique et leur coût de production élevé, les patriarches devaient être les commandi- taires les plus importants. Cependant, les émissaires du tsar se rendaient en Orient pour diverses missions et apportaient également des icônes. Les Grecs qui vivaient en Russie ou qui y séjournaient longtemps envoyaient, eux aussi, des icônes russes dans leur patrie. Enfin, les icônes russes étaient exportées par les marchands grecs. À Moscou, les étrangers pouvaient commander les icônes directement auprès des peintres ou les acheter sur le marché. Les archives conservent encore des nombreux testaments de Grecs décédés à Moscou, riches en informa- tions quant aux icônes russes qu’ils ont eues en leur possession. Un bon nombre de maîtres russes ont travaillé à l’étranger, en particulier dans les Principautés de Valachie et de Moldavie. Certains étaient peintres d’églises, mais d’autres peignaient des icônes sur commande. Ces icônes passaient de main en main, au sein des familles ; étaient léguées par testament ; faisaient l’objet de dons envers les églises et les monastères ; etc. Les voies d’exportation des icônes russes vers l’étranger étaient donc des plus diverses. Les documents d’archive ne cessent pas de sur- prendre avec une variété de nouvelles informations à leur sujet.
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ItemIcons as Marketable Objects(Muzeul Naţional al Unirii Alba Iulia, 2020-04-04) Seraïdari, KaterinaL’étude examine les raisons pour lesquelles les icônes russes, ou imitant un style russe, sont devenues des objets à la mode, commercialisés en Grèce du milieu du XIXe au début du XXe siècle. Elle met ainsi en lumière un phénomène social : la diffusion et la popularité des icônes russes dans ce pays, mais aussi au Mont Athos – une région considérée comme étant le ‘gardien’ de la tradition orthodoxe et de l’authenticité qui faisait encore partie de l’Empire O1oman pendant l’époque en question. Les conséquences de ce1e circulation sont également analysées. Ce phénomène culturel a mené à une banalisation du commerce des icônes et à une confusion croissante entre le domaine de la spiritualité et celui des transactions économiques. La production d’icônes émerge donc comme une arène d’intérêts concurrents; ce qui révèle l’asymétrie de l’influence que la Grèce (un état récemment fondé et économiquement instable) et l’Empire russe exerçaient dans le monde orthodoxe.
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ItemRussian Orthodox Art in the Bulgarian Lands from the 16th until the Late 19th Century(Muzeul Naţional al Unirii Alba Iulia, 2020-04-04) Gergova, IvankaDès le milieu du XXe siècle, les chercheurs bulgares s’intéressent à l’étude des œuvres d’art religieux russe qui sont arrivées dans l’aire culturelle bulgare; mais ces études n’ont jamais été menées de manière intensive. Les futures approches devront collecter, cataloguer et étudier les collections plus importantes d’icônes, d’estampes et d’objets russes de culte, en rassemblant toutes les informations nécessaires qui concernent les modalités d’acqui- sition de ces objets, leurs donateurs et leurs histoires individuelles. Une attention particulière devra être accordée aux peintres russes qui ont vécu en Bulgarie, ainsi qu’aux Bulgares qui ont étudié les arts en Russie, sachant que ces derniers ont peint des icônes après le retour en Bulgarie. L’influence de l’art orthodoxe russe sur les sujets abordés et les styles utilisés dans l’art bulgare pourra compléter ce panorama. La présente étude se propose de faire le bilan des recherches en cours.
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ItemTowards Semantic Interoperability in Historical Research(Springer, Cham, 2021) Fafalios, Pavlos ; Konsolaki, Konstantina ; Charami, Lida ; Petrakis, Kostas ; Paterakis, Manos ; Angelakis, Dimitris ; Tzitzikas, Yannis ; Bekiari, Chrysoula ; Doerr, MartinA vast area of research in historical science concerns the documentation and study of artefacts and related evidence. Current practice mostly uses spreadsheets or simple relational databases to organise the information as rows with multiple columns of related attributes. This form offers itself for data analysis and scholarly interpretation, however it also poses problems including i) the difficulty for collaborative but controlled documentation by a large number of users, ii) the lack of representation of the details from which the documented relations are inferred, iii) the difficulty to extend the underlying data structures as well as to combine and integrate data from multiple and diverse information sources, and iv) the limitation to reuse the data beyond the context of a particular research activity. To support historians to cope with these problems, in this paper we describe the Synthesis documentation system and its use by a large number of historians in the context of an ongoing research project in the field of History of Art. The system is Web-based and collaborative, and makes use of existing standards for information documentation and publication (CIDOC-CRM, RDF), focusing on semantic interoperability and the production of data of high value and long-term validity.
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ItemThe Painter Grigorie Popovici and His Master Jovan(Muzeul Naţional al Unirii Alba Iulia, 2021) Cojocaru, CristinaGrégoire Zugravul (‘le Peintre’), connu toute sa vie comme Papathodor, Popovici et Frujinescu, a été l’un des peintres les plus importants de la Valachie à la fin du XVIIIe siècle et l’initiateur du courant d’occidentalisation dans l’art local. Constantin Săndulescu-Verna a découvert dans un carnet de croquis ayant appartenuau peintre que Grégoire est né près de Bucarest, dans le village de Frunzănești, au sein de la famille du prêtrepeintre Tudor, et qu’il a fait son apprentissage en 1766, à la l’âge de 16 ans, auprès d’un certain maître Jean / kirIancu. Ensemble, les deux hommes ont voyagé pendant dix ans sur le territoire de l’Empire des Habsbourg etont signé ensemble l’iconostase du monastère de Lepavina en Croatie, ainsi que celui de l’église de la Nativité de Saint-Jean-Baptiste à Székesfehérvár, en Hongrie. De retour en 1777, Grégoire a commencé une carrière prolifiqueen tant que peintre d’icônes; mais il a également peint les fresques de l’Église de l’Icône (Biserica Icoanei) àBucarest, des enluminures de manuscrits et des peintures à l’huile, y compris la vaste composition historique représentant Nicolas Mavrogheni distribuant des récompenses aux soldats qui avaient participé aux combatscontre les Autrichiens (1789), aujourd’hui dans les collections du Musée National d’Art de Roumanie, à Bucarest. Jusqu’à présent, cependant, l’identité de Maître Jean et la portée européenne de la carrière de Grégoire n’étaient pas connues en Roumanie. On considérait à tort que Jean devait être un peintre local, identifié soit au maître de l’école de peinture de l’évêché de Râmnic, soit à Ivan ‘le Russe’ (Rusul), maître de l’école de peinture du monastère de Căldărușani. Plus récemment, C. Săndulescu-Verna et M. Sabados ont supposé qu’il pouvait être d’origine balkanique, mais sans réussir à repérer son identité précise : peut-être un peintre grec ou macédo-valaque. La présente étude relie pour la première fois les recherches roumaines sur ce sujet à celles menées en Serbie(Aleksandra Kučeković), Bulgarie (Emmanuel Moutafov) et Bosnie-Herzégovine (Ljiljana Ševo). Les documents permettent d’identifier ‘kir Iancu’ avec Jovan Četirević Grabovan, aroumain d’Albanie, auteur de fresques dusanctuaire et de la nef de la cathédrale épiscopale de Roman (Moldavie). La carrière de ce dernier est jalonnéepar les étapes d’un parcours remarquable pour cette époque. Ses voyages relient littéralement l’Occident à l’Europe de l’Est, de la Croatie en Russie à travers Buda et Bucarest, et dessinent une perspective entièrementnouvelle sur les relations qui animaient le milieu culturel des peintres valaques du XVIIIe siècle. Comme Jovan, son élève Grégoire a joué également le rôle d’un ‘véhicule’ exemplaire des transferts culturels entre Occident et Orient, maillon d’un grand réseau commercial et politique développé à l’intersection des trois grands Empires: ottoman, russe et autrichien. Il a influencé de manière décisive l’évolution de l’atelier de peinture du monastèrede Cernica et s’est imposé comme une figure clé de la scène artistique locale ; il a été l’un des premiers peintresà moderniser l’art local. Par-delà les éclaircissements qu’elle apporte sur l’apprentissage de Grégoire Popovici,cette étude permet aussi d’attribuer les icônes de l’iconostase de l’Église Manea Brutaru de Bucarest au peintreJovan Četirević Grabovan, et d’identifier dix nouvelles oeuvres du peintre Grégoire, y compris les fresques del’Église de l’Icône à Bucarest. Elle transcrit sept inscriptions inédites des icônes de cette église et identifie le ssources artistiques du cahier de modèles du peintre et des icônes de l’iconostase de la chapelle dédiée à Saint Lazare au monastère de Cernica dans un exemplaire de la Bible Ectypa ayant appartenu au même Maître Jean.
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ItemReligious Text Transfer in the Context of Orthodox Intercultural Exchange(University of Balamand, 2021) Borisova, TatianaThis paper focuses on the phenomenon of text transfer that followed the transfer of a cult between two different Orthodox cultures and three language traditions. The case of Saint John the Russian and the transfer of his cult from Cappadocia to Greece, and later to Russia, are examined. Special attention is paid to the hagiographic texts composed or translated during each stage of this transfer: from the initial oral tradition, based on which the first text was published in Karamanli Turkish in 1849, up to the texts written in Greek in mid-late 19th century and Russian texts from the late 19th century. The comparison of these text traditions shows the peculiarities in the perception of the same saint in different Orthodox cultures, while the factors that lead to this divergence are also revealed. The process of the gradual formation of the hagiographic text tradition dedicated to St. John the Russian in this trilingual space is analysed.
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ItemSaint John the Russian (ca. 1690-1730) and the spread of his cult(University of Balamand, 2021) Seraïdari, KaterinaThis paper examines the development of St John the Russian’s cult in Cappadocia, and more specifically the historical and social conditions as well as the interests and intentions that played a role in its stabilization and diffusion. Encouraged by the representatives of the Greek Enlightenment who wished to give impulse to the “Hellenization” process and defend Orthodox faith against Protestant missionaries’ influence, this cult received a new impulse after the intervention of Russian monks at the end of the nineteenth century.
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Item‘Saints and Soldiers’ 19th-Century Russian Religious Art in Southern Bulgaria(Muzeul Naţional al Unirii Alba Iulia, 2021) Nikolov, AngelL’article clarifie l’histoire de plusieurs pièces du patrimoine mobile de deux institutions monastiques fondées par des citoyens russes en Bulgarie pour commémorer la bravoure et l’héroïsme des soldats et officiers russes tués pendant la guerre russo-turque de 1877-1878 : le Monastère de l’Ascension, avec son église ‘Saint-Alexandre Nevsky’, construite entre 1879-1882 sur ordre du célèbre ‘général blanc’ Mikhail Skobelev sur les collines de Bakadzhik, près de Yambol ; et le Monastère de la Nativité à Shipka, construit (et probablement con- sacré en 1902) à l’initiative de la mère du général, Olga Skobeleva, par un comité directeur dirigé par le diplomate et homme d’état russe Nikolai Ignatiev.
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ItemRevealing the History of the Objects. A Synergy between Restorers and Chemists (RICONTRANS Project Research)(Muzeul Naţional al Unirii Alba Iulia, 2021) Dumitran, AnaThe ‘life’ of an object (the date of creation and its ‘adventure’ throughout time) can be revealed through a masterly interplay of historical, conservation, and scientific investigation. This is why a fruitful collaboration between chemists and restorers within the RICONTRANS Project(Visual Culture, Piety and Propaganda: Transfer and Reception of Russian Religious Art in the Balkans and the Eastern Mediterranean (16th-early 20th c.) has been initiated, in order to gain new insights into the phenomenon of the transfer and reception of Russian iconography in Transylvania.
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ItemStudying Russian Icons in the Balkans(ISTORIYA, 2021-06-21) Boycheva, YulianaThe Russian religious artefacts - icons, liturgical utensils, veils, vestments and books and objects of private piety, held in museums and church or monastery collections in the Balkans and Eastern Mediterranean constitute a body of valuable art objects, and important material evidences related to the historical development of the relations between Russia and large region of South-Eastern Europe. This piety objects comes continually to the region for a long period through official, unofficial and private donations, or by pilgrimage and trade. Applying the cultural transfer approach in combination with the recent theoretically challenging openings of art history into visual studies and social anthropology RICONTRANS studies them not simply as religious or artistic artefacts, but as mediums of cultural transfer and political and ideological influence, which interacted with and were appropriated by receiving societies. Their transfer and reception is a significant and poorly studied component of the larger cultural process of transformation of the artistic language and visual culture in the region and its transition from medieval to modern idioms. In this dynamic transfer, piety, propaganda and visual culture appear intertwined in historically unexplored and theoretically provoking ways.
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ItemRussian Icon Marketing in Transylvania as a Means of Political and Social Destabilization(Departamentul de Istorie, Arheologie și Muzeologie, Universitatea „1 Decembrie 1918” din Alba Iulia, 2021-12-15) Dumitran, Ana ; Dane, Veronka ; Rus, Vasile ; Wollmann, VolkerThe sale of mass production Russian icons in Transylvania is known only through the events at the time and after Horea’s Uprising of 1784-1785. Quite at the beginning of the uprising, a group of three Russian icon merchants is caught in the plaza of Aiud, being suspected of having spread among the Orthodox Romanians in the Principality the news that an imminent attack of the Russian army will happen. A large-scale investigation was ordered by the Aulic Chancellery on March 31, 1785, to determine whether the rumor of the imminence of this attack was true. The documents issued by this investigation allow for the reconstruction of the route taken by Russian pedlars in 1784, offer minimal information on the selling strategy, which only partially confirms the fear of the authorities, as well as on the appearance of the pedlars and the icons they sold. Finally, the Aulic Chancellery recommended a ban on trade with Russian icons, and on July 28, 1785, the imperial decree banning Russian pedlars from entering the Habsburg Empire in the future was issued. Traces of their passage through the Principality have been found in insignificant numbers, whereas the ban helps to date to the last decades of the 18th century the few Russian mass production icons identified in museum collections and as a result of field research.
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ItemItinerant Suspicions: Russian Icon Traders in the Macedonian Hinterland Through the Eyes of Greek Consuls and Agents(Departamentul de Istorie, Arheologie și Muzeologie, Universitatea „1 Decembrie 1918” din Alba Iulia, 2021-12-15) Kostopoulos, TasosItinerant Russian icon traders, colloquially known as afenya, one of the main channels through which various objects of Russian religious art found their way to the Ottoman-dominated Balkans, were seen by Greek nationalists during the late 19th century as the spearhead of a Panslavist thrust designed to hit Hellenism’s soft religious underbelly. Two sets of documents from Greek diplomats and their agents in the Macedonian hinterland, dealing with two emblematic incidents involving such Russian traders, shed light on this trade, its features and its reception by local communities at the era of Balkan national revivals
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ItemHistorical Research meets Semantic Interoperability: The Documentation System SYNTHESIS and its Application in Art History Research(The University of Tokyo, 2022) Fafalios, PavlosWe present the SYNTHESIS documentation system and its use in the context of a large European research project of Art History, called RICONTRANS. SYNTHESIS is Web-based, multilingual, and configurable for use in other digital humanities fields. It focuses on semantic interoperability and achieves this by making use of standards for data modelling (CIDOC-CRM). The aim is the production of data with high value, longevity and long-term validity.